Une fois la souffrance repérée chez quelqu’un et après l’avoir évaluée, il est important de savoir accompagner et orienter pour ne pas porter seul la charge de l’aide. Catherine Mercier, psychologue et formatrice au repérage de la crise suicidaire nous explique comment accompagner, vers qui orienter et jusqu’où aller pour aider la personne.
Autres ressources pour accompagner un proche en crise suicidaire :
- Documentation pour accompagner un public dit « masculin »
- Site ressource pour savoir comment agir face à un proche en crise suicidaire
L’écoute
L’écoute et l’accompagnement peuvent s’incarner de différentes manières, en fonction de son implication et en connaissant et respectant ses propres limites. L’écoute constitue un levier clé, afin de libérer la parole des personnes en souffrance et leur permettre ainsi de se sentir écoutées et reconnues.
SOS amitié
Michel Etienne, président de l’association SOS Amitié à Rennes répond aux questions de la Mutualité Française Bretagne : Pouvez-vous nous présenter SOS Amitié ? Comment sont pris en charge les appels ? Qui sont les personnes qui appellent SOS Amitié ? Pour quelles raisons ? En quoi le fait d’appeler SOS Amitié peut-il aider quand on est en souffrance psychique ? Qui sont les écoutants et comment faire pour devenir écoutant ?
Relais
L’écoute et le soutien peuvent ne pas suffire. Dans ces situations, il est important de pouvoir orienter et passer le relais.
Plaquette des collectifs MISACO
Annuaire de ressources – Santé mentale – Dinan Agglomération
Le collectif Misaco de Dinan Agglomération a par exemple rédigé un annuaire de ressources en santé mentale sur le territoire. Il s’agit de ressources d’écoute et d’accompagnement locales, mais aussi de numéros d’écoute. Toutes ces ressources sont gratuites et pour tout le monde.
Vous avez dit psy ? Comment choisir le vôtre ?
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises raisons pour consulter un psy. Difficultés personnelles, épreuve à traverser ou décision à prendre : toutes ces motivations et beaucoup d’autres sont valables et légitimes.

Le (pédo) psychiatre
Médecin spécialisé en psychiatrie (bac+10). En tant que médecin, il est le seul à pouvoir prescrire des médicaments pour traiter les maladies mentales et les troubles psychiques. Coût : consultations remboursées par la Sécurité sociale (se renseigner sur les tarifs pratiqués avant la consultation).
Le psychologue
Universitaire diplômé au minimum d’un master en psychologie (bac +5). Prend en charge des personnes présentant des difficultés personnelles ou psychiques. Coûts : tarifs libres en libéral. Seules les consultations dans les centres médico-psychologiques reconnus par la Sécurité sociale sont remboursées (se renseigner sur les tarifs pratiqués avant la consultation). Nombre en France: 40 000.


Le psychanaliste
Aucun diplôme reconnu par l’Etat. Pour devenir psychanalyste certifié, il faut avoir suivi soi-même une cure analytique et appartenir à une association officielle. Il s’agit le plus souvent d’un psychiatre ou d’un psychologue. Utilise pour soigner une des approches en psychothérapie : la psychanalyse. Coût : tarifs libres, consultations non remboursées sauf si le psychanalyste est aussi psychiatre (se renseigner sur les tarifs pratiqués avant la consultation). Nombre en France: 6000.
Le psychothérapeute
Formation en psychopathologie agréée par l’Etat ou justifier d’au moins cinq ans de pratique avant mai 2010. Patient suivi tout au long de sa psychothérapie. Il existe de nombreux types de psychothérapies et donc différents thérapeutes. Il est recommandé de choisir un psychothérapeute auprès de son médecin traitant et de s’être renseigné sur la technique proposée par la thérapie. Coût : tarifs libres, consultations le plus souvent non remboursées par la Sécurité sociale sauf (se renseigner sur les tarifs pratiqués avant la consultation). Nombre en France : 10 000.
